Cette semaine, j'ai été prise d'une envie paradoxale: j'avais un besoin fou de tester des nouveautés, tout en m'assurant qu'elles soient impossibles à rater (les échecs en cuisine sont très mauvais pour mon estime perso). Bref, du nouveau qui ressemble à du familier. Logique.

Je l'avoue, je suis une cuisinière exigeante et paresseuse, à la fois. D'ailleurs, deux choses me font détourner le regard d'une recette (il y en a en fait beaucoup plus, mais deux me viennent à l'esprit, là, maintenant): 1. Une liste d'ingrédients interminables et/ou introuvables (ça vous énerve aussi?) 2. Une recette de plus d'une page. 

Bref! Je vous propose aujourd'hui deux recettes d'un coup (wouah!)... et elles sont totalement, irrévocablement contradictoires. L'une est light, très peu sucrée, l'autre est un peu riche, presque écoeurante. Ce besoin de rééquilibrer les choses, c'est pathologique non?

 

Soyons clairs, je destine cette recette aux personnes contrôlant leur alimentation et recherchant un encas sans conséquences. Ces biscuits sont un peu secs, à peine sucrés, ils n'ont rien à voir avec les-meilleurs-cookies-au-monde. Mais ils dépannent en cas de fringale et d'envie chocolatée. Ne soyez pas trop excités à propos du beurre de cacahuètes, on le sent à peine. 

Malgré tout, je les aime bien, même si je conseille aux amateurs de sensations fortes de passer leur chemin. J'ai bien envie de les baptiser "Les sablés Victoria Beckham", pour le côté maigre et un peu fade. Et puis non. Ce serait méchant pour les sablés. 

Pour 25 petits sablés (même pas 0,5pp pour un)
120g de farine
10g de cacao non sucré (issu du commerce équitable)
Une demi cuiller à café de bicarbonate de soude
45g de margarine (allégée)
15g de beurre de cacahuètes
25g de miel
5ml de sirop d'agave

Mélangez la farine, le bicarbonate et le cacao dans un saladier.
En même temps, faire fondre au micro-ondes, dans un bol, le beurre et le miel. Y versez le sirop d'agave, le miel et le beurre de cacahuètes.
Réunissez les deux préparations dans le premier saladier et mélangez jusqu'à pouvoir former une boule ferme et pas trop sèche. Laissez au frigo pendant une heure.

Préchauffez le four à 180°. Étalez la pâte au rouleau et découpez-y des formes à l'aide d'emporte-pièces. A chaque fois, reformer une boule avec les bords restants et recommencez jusqu'à ne plus avoir assez de pâte pour former un biscuit. Enfournez pendant environ cinq minutes. 

 

 

Pour environ cent petits caramels (1pp pour un)
Une boîte de lait concentré sucré
450g de chocolat blanc
Une cuiller à soupe de vanille liquide
Des paillettes multicolores (parce que c'est trop mignon)
Et c'est tout!

Faites chauffer au micro-ondes le lait concentré et le chocolat cassé en morceaux. Quand le chocolat est presque entièrement fondu (après environ deux minutes), sortez du micro-ondes et mélangez sans attendre (tout doit se faire très vite pour cette recette qui fige rapidement).

Ajoutez la vanille liquide. Mélangez (vite, vite!). Ajoutez une grosse poignée de paillettes et mélangez... rapidement, bien sûr!

Versez dans votre plus grand moule en silicone (à moins que vous ne vouliez que votre fudge soit épais?), saupoudrez de paillettes (on n'en a jamais assez!) et placez à plat, au frigo. 

Une fois le fudge bien figé (comptez au moins une heure), démoulez et découpez selon vos souhaits (j'ai choisi de faire des petits caramels, moins culpabilisants que les grosses barres traditionnelles). Si jamais ça colle, j'ai un plan!

Placez une feuille de papier sulfurisé au fond d'une boîte Tuperware. Déposez-y des caramels sans trop les serrer. Superposez ainsi les épaisseurs en plaçant du papier sulfurisé entre chacune. Placez au congélateur, attendez quelques minutes et... miracle! Ils ne collent plus! Vous pouvez conserver le fudge plusieurs semaines, au frigo.



 

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je suis une inconditionnelle du gâteau marbré. C'est un classique mais avec un petit quelque chose en plus, et puis ce côté bicolore est aussi marrant lors de la confection qu'au moment de la dégustation. Et puis c'est simple. Et ça ne rate jamais. Magique.

Je n'ai pas encore vraiment de recette de prédilection, je m'inspire toujours de celles que je trouve sur le Net. Celle-ci vient du blog Miniardises, mais je l'ai adaptée. Cela donne 5pp par part si vous en faites 12. On pourrait facilement en faire davantage!

Trois poignées d'épinards frais
Une grosse cuiller à soupe de fromage de chèvre frais
Une poignée de noix de votre choix (noix de cajou, pour moi)
Quelques gouttes d'huile d'olive (pas plus!)
Quelques grandes feuilles de basilic en option

[ Oui, les proportions sont mystérieuses. Mais vous verrez, c'est marrant d'y aller à l'instinct. ]

Hop, on mixe (avec une girafe) et on ajuste (un peu plus d'épinards,
quelques noix supplémentaires, du sel? A vous de voir).



 

Ok, j'inspire. Je ne m'arrache pas les cheveux. Si j'ai perdu cet article, c'est que c'était le destin. Je vais le retaper. Il sera encore mieux. J'expire. Cette histoire de prendre une "grande respiration", ça permet peut-être de survivre, mais franchement, ça ne sert pas à grand chose d'autre. Je suis fumasse. Je vous jure.

J'ai perdu mon article.
Mon article!

Sanglot.

Bon, je vais tâcher de me reprendre, parce que je n'ai pas envie de vous perdre avant de vous avoir transmis cette recette. Je l'aime bien, c'est un peu une de mes recettes fétiches, parce qu'elle est inratable et qu'elle fait l'unanimité... De là à dire que je la sers à tout le monde... ahum! Mais non, enfin! Seulement aux personnes que j'apprécie (c'est à dire ni toi, ni toi, désolée, il va falloir retrousser vos manches si vous voulez la goûter)!

Ah oui, j'allais oublier: est-ce que je vous ai dit qu'elle est super légère? Elle est même carrément signée Weight Watchers. J'aurais bien voulu qu'elle soit de moi, dans le fond, celle-là. 

 

Ingrédients
5 pommes de taille moyenne (6 si elles sont petites)
150g de spéculoos
60g de margarine (light, si vous en trouvez parce qu'elle semble avoir disparu de mon supermarché)
3 beaux oeufs bio
3 cuillers à soupe de farine
1 cuiller à soupe de maïzena
1 bonne grosse cuiller de ricotta 
20g de sucre (ou plus, ou pas du tout, à vous de voir)

Première étape: pom, pom, pom (pom, pom)
Préparez les pommes, taillez-les en gros dés, et laissez-les compoter avec le beurre. Je n'ai jamais minuté, mais surveillez de temps en temps et quand les morceaux de pommes fondent, réservez.

Deuxième étape: pendant ce temps-là...
Pendant que ça compote, préchauffez le four à 180° et battez les oeufs avec la ricotta. Ajoutez la farine et la maïzena. Mélangez bien. 
Réduisez les spéculoos en poudre (ou en très petits morceaux) et ajoutez-les à la pâte. Faites selon les moyens du bord: si vous avez une moulinette, c'est parfait. Si pas, placez les biscuits dans un sachet en plastique (du genre pour fruits et légumes, vous voyez?), fermez-le et écrasez avec un rouleau à pâtisserie jusqu'à obtenir la consistance voulue. (Oui, vous avez raison: c'est plutôt comique à faire, et tout aussi déstressant... J'y pense: ça marche d'ailleurs bien mieux que cette "grande respiration" ridicule! Pourquoi ne vante-t-on jamais les vertus de l'écrasage de spéculoos?)

Deuxième étape: c'est presque terminé!
Incorporez les pommes, lissez bien la pâte. (A ce moment-là, vous êtes récompensé de votre dur labeur car l'ajout des pommes encore chaudes accentue le délicieux parfum du spéculoos. Hypnotique!)
Versez dans un moule à cake et cuisez pendant 20 à 25 minutes. 



Je le sers toujours tiède, c'est ainsi que les différents goûts ressortent le mieux (et que le facteur réconfort entre en scène!). Si vous faites 12 parts (hyper faisable), cela fera 4PP pour une. Pas mal non?

Ah oui, j'ai testé une version différente: idem, mais avec des bananes à la place des pommes, et des cookies aux pépites de chocolat à la place des spéculoos. Trop bon aussi! Si vous avez des idées de variantes, je vous écoute!



 

Ok, le titre frôle la prétention, déborde d'ambition et me rendrait presque détestable ("mais nooon"). Pourtant, je ne dois pas être loin de la vérité : ces cookies sont géniaux. La preuve? C'est la seule recette que l'on me supplie de ne pas refaire. Sans rire. 

Vous savez pourquoi? Parce qu'il est impossible de se limiter, de n'en manger qu'un, ils sont tout bonnement trop bons. En même temps, je me dis que c'est un test intéressant, un vrai défi pour évaluer votre volonté: répétez ce mantra "Cookie, je te mange, je te savoure, mais jamais tu ne me verras remettre la main dans le Tupperware". 

 

Enfin, pas avant demain.
Ou tout à l'heure.

Ou tout de suite!

Vous voyez: dia-bo-li-ques!

Pour quinze cookies (ça fait 5PP le maxi cookie)
250 g de farine
1/2 sachet de levure
50 g de fructose
90 g de cassonade
1 sachet de sucre vanillé
Du sel
125 g de margarine light
1 œuf
70 g de chocolat pâtissier au lait (ou autre, mais c'est ma combinaison gagnante)
Du beurre de cacahuètes

Même pas d'étapes, c'est trop simple!
Préchauffez le four à 220°.

Dans un saladier, mélangez la farine, la levure et les trois sucres. Ajoutez une pincée de sel. 

A part, faites fondre la margarine (au micro-ondes), ajoutez-y l'oeuf en remuant. Versez ce mélange dans le saladier.

Cassez le chocolat en éclats de taille moyenne (il faut qu'ils soient tout de même un peu dodus). Mélangez-le au reste. 

Sur un tapis à pâtisserie en silicone, formez de grosses boules de pâte en veillant à ce que le chocolat soit plus ou moins bien réparti et en laissant suffisamment d'espace entre elles (n'en faites pas plus de six!). Moi je ne les aplatis même pas (je suis pressée, j'ai faim). Si vous êtes tenté de faire de petits cookies (trop mignons!), ravisez-vous: ils sont bien meilleurs grands!

Ajoutez sur chaque cookie en devenir une noisette de beurre de cacahuètes et, avec le bout de la cuiller, étalez-la rapidement en étoile sur le futur biscuit. (Vous allez voir, en cuisant, ça s'étale et ça fait comme un glaçage! Magique! Et j'ai découvert ça toute seule!)

Enfournez pour 8 à 10 minutes. Sortez la plaque du four et attendez avant d'enlever les biscuits: laissez refroidir quelques minutes, puis utilisez une spatule.